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La vérité des couverts en bois – Quelle est la pollution des couverts à usage unique ?

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Depuis 2021, la Loi AGEC a révolutionné notre consommation en interdisant les couverts en plastique. à usage unique En réponse, les couverts en bois et en bambou ont émergé comme une alternative écologique. Mais qu’en est-il réellement de leur impact environnemental ? Sont-ils réellement l’option la plus écologique ? Découvrez la réponse maintenant !

Un bois pollué et de mauvaise qualité

Du bois oui, mais quel type de bois ? Vous vous êtes déjà demandé comment étaient fabriqués vos couverts en bois ?

La provenance du bois est souvent douteuse et peu renseignée, et d’autant plus concernant les objets manufacturés dont nos couverts.

La provenance du bois demeure souvent obscure, une préoccupation accrue lorsqu’il s’agit d’objets manufacturés tels que nos couverts. Selon le WWF, une inquiétante statistique de 23 % du bois importé en Europe proviendrait d’une source illégale. L’absence de traçabilité nous empêche de déterminer si cette importation de bois contribue à la déforestation, notamment dans des régions sensibles telles qu’Asie ou Amérique du Sud.

Un article d’ÉconomieMatin souligne que les couverts en bambou ne sont pas directement taillés dans le bambou, mais plutôt reconstitués. Cette méthode implique le broyage du végétal en poudre, suivi de son agglomération avec une colle, qui, malheureusement, est une résine plastique.

On l’oublie souvent mais le bois est une matière sensible à l’humidité, aux champignons… Les fabricants ajoutent des produits répulsifs tels que des vernis pour combattre ces vulnérabilités naturelles. Cependant, cette manipulation industrielle représente un danger non seulement pour le consommateur final et la planète mais aussi pour les travailleurs qui manient quotidiennement ces produits.

Les catégories de bois qu’on retrouve le plus dans nos couverts sont le bouleau, l’érable ou encore le bambou.

Une provenance lointaine et inconnue

Les lieux de fabrication des couverts en bois à usage unique dépendent évidemment des entreprises, mais si l’on fait un premier tour d’horizon des marques présentes sur le marché on constate que la plupart proviennent des pays où la main d’oeuvre est la moins cher.

Les prix attractifs ne sont guère surprenants, mais cet aspect génère une véritable calamité écologique, faisant des couverts des globe-trotters avant de finir dans nos assiettes.

L’empreinte carbone de ces couverts jetables est énorme, considérant les kilomètres parcourus avant d’atterrir sur nos tables. En moyenne, ces couverts sont utilisés pendant seulement 20 minutes avant d’être jetés. Une durée de vie éphémère qui contraste violemment avec le voyage qu’ils entreprennent et les ressources naturelles exploitées.

La destruction d’arbres et l’importation de produits depuis l’autre bout du monde pour une utilisation aussi brève soulèvent des questions essentielles sur le véritable coût écologique de ces couverts.

Les couverts en bois ne se recyclent pas

Clarifions les faits : le bois, matière naturelle par excellence, est recyclable. Cependant, la réalité est tout autre lorsqu’il s’agit de couverts à usage unique. Ce qui pose problème, ce sont les colles, résines, vernis et traitements subis par le bois, éléments non recyclables qui polluent nos déchets.

Les couverts en bambou, souvent issus de bambou reconstitué, renferment des colles non recyclables, produites à base de plastique. Le bouleau ou l’érable, bien que naturels, subissent également des traitements industriels altérant leur décomposition naturelle.

Une visite dans un centre de tri des déchets lyonnais a révélé que la complexité de la composition des couverts en bois les rend quasi non recyclables. La faible proportion de plastique empêche une séparation efficace des matières pour le recyclage. Les couverts en bois, malgré leur nature, finissent souvent incinérés, contrairement à leurs homologues en plastique qui bénéficient d’une filière de recyclage.

Dans cette perspective, la question cruciale se pose : pourquoi abattre des arbres pour produire des couverts à usage unique, destinés à une seule utilisation, pour finalement être incinérés dans des installations de traitement des déchets ? L’évidence de cet acte, contraire à tout principe écologique, interpelle sur la nécessité de repenser notre utilisation des ressources naturelles pour des alternatives plus durables.

Décevants en bouche

Un aspect souvent négligé des couverts en bois est leur texture râpeuse en bouche. Et devinez quoi ? Ce n’est pas notre opinion, mais la vôtre !

Lorsque nous vantons le confort de nos couverts, la réaction est souvent unanime : « Ah oui, pas comme ces couverts en bois, beurk ! »

Cette aversion pour la rugosité des couverts en bois est partagée par beaucoup de monde. Marie et Armand, les fondateurs de Reus’eat, ont été inspirés par cette expérience à la cafétéria de leur école. Comme beaucoup d’entre vous, ils ne trouvaient ça désagréable de manger avec des couverts râpeux en bouche.

Découvrez la révolution des couverts Reus’eat, conçus pour allier la durabilité à une expérience culinaire sans compromis. Fini le désagrément des couverts en bois, optez pour une alternative agréable en bouche et respectueuse de l’environnement.

Conclusion

En résumé, la vérité sur les couverts en bois ne réside pas uniquement dans leur provenance douteuse ou leur impact environnemental. C’est aussi une question d’expérience utilisateur. L’aspect râpeux en bouche, souvent négligé, est un problème que nous avons résolu chez Reus’eat.

Notre mission va au-delà de simplement proposer des alternatives durables. Nous voulons changer la façon dont vous percevez l’utilisation unique des couverts. Avec les couverts Reus’eat, nous vous offrons une solution qui allie confort, durabilité et responsabilité écologique.

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